Le secteur de l’immobilier locatif en direct, c’est-à-dire l’achat d’un studio ou d’un appartement pour le mettre en location par la suite n’est pas le meilleur moyen de se constituer des revenus ce qu’on appelle immobilier professionnel, particulièrement en cette période de crise européenne.
Il existe en revanche un moyen très efficace de détenir du patrimoine immobilier tout en ayant une forte rentabilité, et ce avec un très faible risque locatif :
Il s’agit de l’immobilier professionnel, appelé également SCPI de rendement. Détails sur un secteur qui résiste si bien à la crise.
Les chiffres de l’année 2012 en immobilier professionnel
Par exemple le montrent très bien (juste après la crise), et c’est dans la continuité des années précédentes que se situe la performance des SCPI.
En valeur, 14,9 milliards d’euros ont été investis dans ce secteur tout au long de l’année 2012 ; un chiffre très satisfaisant au vu de la difficulté à obtenir un crédit auprès des banques ces derniers temps.
Parmi tous ces échanges, on compte de plus en plus d’étrangers, dont le Qatar qui a effectué plusieurs opérations de près de 500 millions d’euros au cours de l’année.
On constate que l’activité est largement plus dynamique en ile de France qu’en province puisque plus de 60 % des investissements se sont réalisés sur Paris et sa région.
En ce qui concerne le secteur le plus apprécié, il s’agit des bureaux, au détriment des commerces et des locaux d’activité.
Pour ce qui est des perspectives pour les années suivantes, les investissements dans l’immobilier professionnel continuent à présenter un profil de haut rendement et faible risque.
Surtout par rapport aux autres moyens de placements tels que les actifs financiers, devenus trop volatils en cette période de crise, et malgré une légère croissance, restent plus faibles au niveau du rendement.
Les SCPI ont fini leur année avec une rentabilité en moyenne égale à 5,3 %, ce qui ne laisse pas de marbre les investisseurs, qui sont de plus en plus nombreux à quitter leurs actions en faveur de ce marché très résistant.
L’immobilier tertiaire est alors plus que jamais considéré comme une valeur refuge, et devrait accroître sa notoriété dans le futur.
Tout cela présage qu’en cas de futur crise, l’immobilier professionnel saura très probablement tenir le choc aussi !